C’est la norme des petits filous, qui ne cherchent pas à ouvrir complètement la porte mais simplement à y créer un trou de taille 40x25cm permettant de faire passer un Marcel cambrioleur.
On retrouve le même principe qu’en EN 1627 en ce qui concernent les profils de cambrioleur, outils disponibles et temps d’essai. Vous saurez tout en consultant ce post : https://lnkd.in/dzRv-XjK
De fait, Marcel le pro du cambriolage disposant d’une meuleuse d’angle de 125 mm et de 15 minutes sans être dérangé n’arrivera pas ❌ à percer un trou de 40×25 cm dans une porte CR5.
Reste un dernier cas : on fait quoi si la porte à ouvrir est en sortie libre ❓ Nos cambrioleurs ont du talent !
Si on ne peut pas ouvrir la porte
↘ avec des outils (EN 1627)
↘ en tapant dessus (EN 1628 et 1629)
↘ en y faisant un trou d’homme (EN 1630)
On pourrait peut-être faire un petit trou et passer une main ou un outil pour ouvrir la porte par l’intérieur ?
C’est ce qui vous arrive lors d’un vol « à la roulotte » : après avoir brisé votre custode avant droite, Marcel passe sa main et déverrouille votre portière par l’intérieur.
Pour les portes on appelle ça des « quincailleries verrouillables sans clef » type barre anti-panique ou serrure électromécanique en sortie libre.
Dans ce cas, la norme définit une zone dans laquelle l’attaque doit être réalisée sur la menuiserie (le vantail la plupart du temps) pour ouvrir par l’intérieur :
80 cm autours de la béquille pour une CR2
120 cm autours de la béquille pour une CR3 à CR6
Parce que plus le trou est loin de la béquille, plus c’est difficile d’ouvrir la porte de l’intérieur (il faut un escabeau et un bras de 1,20m pour aller taper la barre anti-panique)