La catégorie d’un câble réseau indique ses performances de transmission : plus elle est élevée, et plus le câble peut transmettre LOIN, VITE et BEAUCOUP d’informations.
On parlera donc :
> de DISTANCE maximale… en mètres ;
> de FRÉQUENCE ⏲ maximale en hertz (MHz ou GHz) ;
> de DÉBIT maximal en Mb/s ou Gb/s.
Plus la fréquence maximale est élevée, plus le nombre d’oscillations ➿ possibles du signal par seconde est important (c’est la définition du Hz). Ce sont ces oscillations qui permettent le transport des données. Évidemment, transmettre VITE permet de transmettre BEAUCOUP : je ne vous fait pas un cours de télécommunications, mais il existe un rapport entre fréquence et débit binaire qu’on appelle l’efficacité spectrale.
Ensuite c’est comme à l’escalade, plus ça chiffre, plus c’est costaud. Si un câble de catégorie 5e (enhanced / amélioré) peut transporter 1 Gb/s sur 100m ; un câble 6 émarge à 10 Gb/s sur 55m.
Les câbles performants utilisent des matériaux plus qualitatifs, et des techniques de blindage plus perfectionnées :
▶ un câble de catégorie 6 n’est pas forcément blindé ;
▶ un câble de catégorie 6a (augmented / augmenté) est a minima muni d’un blindage extérieur ;
▶ un câble de catégorie 7 est muni d’un blindage extérieur et d’un blindage individuel.
Une fois la catégorie identifiée, il faut se poser la question du limitant : un réseau c’est une continuité. Il ne sert à rien d’avoir un câble de catégorie 7 (100 Gb/s) s’il est branché avec un connecteur de catégorie 6 (10 Gb/s) sur un routeur 1 Gb/s… sans oublier la génération de WiFi utilisée (10 Gb/s pour le WiFi 6 !).
À la maison par exemple, vous recevez internet par la 5G (jusqu’à 2 Gb/s), la fibre (jusqu’à 8 Gb/s) ou l’ADSL (20 Mb/s) : peut-être que vous aurez besoin d’un câble 6a pour raccorder vos écuries (10 Gb/s jusqu’à 100m) mais il est inutile de câbler votre hôtel particulier en catégorie 7. On réservera les catégories 7, 7a, 8.1 et 8.2 aux applications industrielles.